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DOCUMENTS.
126 février 1552, et soixante-quinze livres aussi sur es anciennes gabelles, constituée sur les mêmes gabelles le 9e avril 1555. Toutes lesdites parties de rentes sus-énoncées, audit sieur Mignot apparte­nant, etc.; pour desdites rentes sus-déclarées, jouir, faire et disposer par ladite damoiselle Molière, èsdits noms, et autres personnes, comme il sera ci-dessous dit, à commencer la jouissance, savoir : de celles assignées sur le Clergé, du premier jour de juillet 1651, bureau ouvert, et pour celles assignées sur les aides et gabelles, du premier janvier dernier passé, se réservant ledit sieur Mignot les arrérages échus au précédent. Cette vente, cession et transport ainsi faits, moyennant la somme de treize mille quatre cent soixante-dix-sept livres dix-sept sols quatre deniers, qui est sur le pied du denier huit, que ledit sieur Mignard, du consentement de ladite damoiselle Molière, èsdits noms, sieur Béjard, sieur et damoiselle Aubry et du­dit sieur Cardé, audit nom, promet et s'oblige payer audit sieur Mi­gnot en sa demeure à Paris ou au porteur, après qu'il aura été ob­tenu lettres, en Chancellerie, de ratification du présent contrat, sans aucune opposition; que l'immatricule èsdites rentes vendues aura été faite, conformément à ce qui sera ci-après mentionné, et après que par lesdits damoiselle Molière, sieur Béjard et damoiselle Aubry aura été touché le payement du premier quartier desdites rentes ; les titres et contrats anciens concernant la propriété desquelles ren­tes, etc., icelui sieur Mignot promet et s'oblige fournir et mettre ès mains de ladite damoiselle acquéreur audit nom, etc., et ce faisant ledit sieur Mignard en demeurera bien et valablement déchargé, etc.; et sera le payement de ladite somme de treize mille quatre cent soixante-dix-sept livres dix sols quatre deniers fait par ledit sieur Mignard en déduction de celle de dix-sept mille six cents livres, procédant des deniers comptants trouvés après le décès de ladite dé­funte damoiselle Madeleine Béjard, lors de la confection de l'inven­taire des biens par elle délaissés, fait par M*8 Claude Ogier et Mou­fle, Tun des notaires soussignés, daté au commencement du douze mars mil six cent soixante-douze1, laquelle somme auroit été dé­livrée audit sieur Mignard par acte du dix-septième dudit mois de mars, passé par lesdits notaires, étant au bas de la minute dudit in­ventaire, déclarant lesdits damoiselle Molière, sieur Béjard, sieur et damoiselle Aubry que la présente acquisition desdites rentes sus-vendues est faite en conséquence de leurs avis et des autres parents et amis de ladite Madeleine-Esprit Poquelin, homologué par sen­tence dudit Châtelet de Paris du seize décembre mil six cent soixan­te-treize, reçu par Gaudion, greffier, pour faire l'emploi de partie desdits deniers étant ès mains dudit sieur Mignard et suivant ledit testament de ladite défunte damoiselle Béjard, par lequel ladite dé-
1. Document n° XLII.